lundi, 14 avril 2008
Ce qu'essentiellement nous sommes
Aujourd’hui, plus pressé que jamais, il n’a pas attendu
Ni le jour et son bruit d’ailes, ni les compagnons de toujours
Autre chose de loin l’appelait, comme un sommeil, qui sait ?
Le temps de traverser un peu de nuit, une eau qui court
Plus rapide que nous, plus ombre qu’ombre, cependant
Qu’un vent frais noue sa voix aux hymnes des âmes de passage.
(1998)
23:20 Publié dans Les Hospices rhénans, extraits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, poèmes, écriture
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