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vendredi, 26 septembre 2008

Divagations au sortir des faubourgs

Un jour que nous longions, un vieil ami et moi
Les berges nues de l’Aare, écoutant d’une oreille
Distraite le plain-chant d’une bergeronnette
Je me dis que le ciel était bien vert ce soir.

Moins en tout cas que nous, sur ce globe citrique
À tenter le grand branle à coups de défoliants
Détrousser les dieux, les mages, les prophètes
Pour fini comme un frai dans la mare aux canards.

Le chœur furieux des geais faisait une chapelle
Un merle dépiautait son ver dans la rosée
Ainsi philosophait le monde au crépuscule

En nous l’acquiescement se nouait sans partage
J’étais cette saison, ce visage émacié
À l’air flûté des jours courant par nos artères.

(1987)

mardi, 16 septembre 2008

Jean Paulhan (1884-1968)

« Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de sens; et les sens de mots. »

Clef de la poésie

 

vendredi, 05 septembre 2008

Anonyme (?)

« Les huîtres, comme les hostilités, sont ouvertes. »

mardi, 02 septembre 2008

Blogème LXXXIII

Quelle est donc sa valeur d'homme, à celui qui n'a pas au moins l'obole d'un petit secret à garder ?