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lundi, 19 mai 2008

Blogème LVII

Un aphorisme n’est après tout guère plus dangereux qu’un poème avançant à visage masqué. On y décèle l’indifférence d’un feu sans forme, l’image transitoire de l’esprit entré dans le secret de ses obscurités. Il nous apprend tout ce qu'il faut savoir...

Commentaires

Ouf ! Me voilà enfin (presque) définitivement rassuré... Moi qui craignais encore de temps à autre voir surgir, au détour fatal d'un moment d'inattention, l'une de ces Vérités cinglantes et délicatement ciselées capables de vous anéantir, en moins de temps qu'il ne faut pour ne même pas y penser, une armée d'intuitifs en déroute sous un soleil définitivement clos !

Non, place à l'ombre, aux ruissellements internes, aux rumeurs douces de l'être en gestation.

Mais, pour faire face aux ultimes inquiétudes : qu'est-ce qu'un aphorème raté ?

Écrit par : Frippon Monnin | lundi, 26 mai 2008

Cher Frippon Monnin,

Merci de nous aider à lever ici le lièvre des vraies valeurs dans la broussaile du langage. Hélas, je dois en convenir avec vous, ce n'est pas si évident d'y voir clair, et à trop chasser les lunes et les ombres, la poésie finit par bavasser son jus comme un gigot à la broche.

En tout état de cause, disons qu'il n'y a peut-être pas tant une ligne de partage entre le raté et le réussi (de tels termes ne renvoient-ils pas une fois de plus au vieil arsenal moral?), qu'un certain état émotionnel à prendre en compte.

Si l'on situe tout cela sur le plan esthétique, cette chose toute simple (si simple que c'est à chacun d'en décider pour lui-même), on pourrait la formuler ainsi: soit c'est mort, soit c'est vivant.

Voilà donc un casse-tête de plus, je l'avoue... Merci de nous aider à le démêler...

Tout cordialement à vous,

Ferenc R.

Écrit par : Ferenc R. | mardi, 27 mai 2008

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