jeudi, 24 avril 2008
L’ardoise des jours
Il faut la pauvreté pour sonder l’instant sans réserve
Et l’aride splendeur d’un cœur trop meurtri – mais
Que peut l’enfouissement, ce désert, le silence
S'il ne s'y glisse pas un soupçon d'air, un fil d'éternité ?
(1994)
23:50 Publié dans Les Hospices rhénans, extraits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, poème, écriture
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