mardi, 16 janvier 2024
Les "Histoires naturelles" de Jules Renard au Printemps de la poésie, réservez votre date!
17:09 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renard, jules, histoires, naturelles
dimanche, 19 novembre 2023
Sabine Dormond lit "Tonitruances" au siège du Renard par la queue
Tout cordialement et à bientôt peut-être,
Votre F.R.
15:07 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 14 août 2022
Création de Grünewald, comédie fantastique
Chères amies et chers amis,
Conçu pour être joué en temps de pandémie, dans de grands espaces, un peu à la façon d’un Mystère médiéval, Grünewald fonctionne aussi comme une performance délivrée de la fixité du plateau, le public déambulant avec les acteurs à travers la forêt, réelle ou métaphorique. À défaut de diables, il y a des monstres, des anges et beaucoup de défunts qui accompagnent et rythment le spectacle de leurs jeux et musiques, largement inspirés par le théâtre de rue. La dynamique du voyage créé par le texte apporte une dimension à la fois active et réflexive au spectateur, qui est directement impliqué du fait qu’il se trouve parfois pris à partie en tant que public et devient même un élément du dispositif.
- Vendredi 2 septembre, générale à 18h
- Samedi 3 septembre, 18h
- Dimanche 4 septembre, 18h
- Samedi 10 septembre, 18h
- Dimanche 11 septembre, 18h
- Samedi 17 septembre, 18h
- Dimanche 18 septembre, 18h
L'entrée est libre, mais il faut obligatoirement réserver auprès de Mme Clémence Vidon, soit au 076 615 00 06 ou via notre messagerie électronique: lerenardparlaqueue@gmail.com
D’une épidémie à l’autre
Question à Ferenc Rákóczy: Comment ce projet de création est-il né ?
Quand on écrit une pièce, il y a toujours des causes occasionnelles et des raisons profondes. La cause occasionnelle c’est que Philippe Vidon et E Scaldino, avec lesquels nous avons travaillé pour le cinéma en 2016, se sont ligués pour me passer commande d’une pièce pour deux acteurs qu’ils pourraient jouer en temps de pandémie sans avoir trop l’oeil sur la jauge de leur théâtre. Ensemble, nous avons exploré durant plus de sept mois le thème de Grünewald et du retable d’Issenheim, une oeuvre picturale qui m’est particulièrement chère, pour parvenir à un texte qui nous a paru suffisamment engageant pour être « performé » dans un espace ouvert et mouvant, véritablement hors scène. C’est une expérience que je voulais tenter depuis longtemps, dans l’idée générale de jeter le théâtre hors de ses gonds: opter pour un espace débarrassé de toute contingence, loin de la présentation du plateau artificiellement surélevé.
La deuxième chose que je voudrais dire, c’est que le passage entre morts et vivants m’a toujours paru extrêmement naturel, et le seuil non pas infranchissable, mais terriblement poreux. Un peintre comme Grünewald, avec toute la sauvagerie mystique qui le détermine, permet à l’imaginaire de se déployer là où le rite côtoie le mythe, dans un art qui se déchaîne autour de la mort. Cet effet de tremplin de l’imaginaire est encore accentué par le fait que l’identité de Grünewald reste incertaine: on lui connaît plusieurs signatures, ce qui a beaucoup contribué à la confusion autour de son nom. Grünewald se veut donc un Mystère pour les temps actuels, un genre ne reposant sur aucun critère générique à proprement parler, mais sur l’idée que l’on peut se faire d’un certain théâtre, et sans doute aussi d’un certain Moyen Âge…
Question à Philippe Vidon: Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur le personnage de « Grünewald » que vous incarnez ?
Le peintre Grünewald est le personnage central du spectacle, mais également la clé d’accès au récit. Dans un langage poétique et néanmoins accessible, il accueille et guide les spectateurs dans son rêve, il les invite à se perdre dans l’au-delà, en quête de soi car en quête du divin, ce qui se confond alors avec son art. Il se questionne. Il nous questionne sans cesse. Profondément humaniste, il va si loin qu’il se perd et finit même par s’oublier tout à fait. La force du personnage est de parvenir à évoquer ces univers à la fois étranges et accueillants, où chacun peut habiter, voyager et se perdre à son tour.
14:09 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grünewald, lausanne, rákóczy, vidon, scaldino, favre
mercredi, 02 mars 2022
"Parce que la guerre est belle", un film de Ferenc Rákóczy, les 4 et 5 mars à Lausanne
Dès l’aube des temps, et en dépit des malheurs qu’elle amène avec elle, la guerre a été l’une des activités les plus marquantes de l’homme. Qu’est-ce qui pousse des jeunes gens à partir de chez eux, quittant une famille, une vie paisible, en un mot, la sécurité, pour s’engager sur les voies douloureuses de la guerre ? Presque entièrement monté en images d’archives tombées dans le domaine public, le film retrace l’histoire de Béla Kovács, un aviateur américain qui traverse la Seconde Guerre mondiale à bord de sa forteresse volante B-12, puis participe à la guerre froide et à la conquête de l’espace. Le récit suit ainsi ses réactions face à de telles expériences, mises en parallèle avec les tribulations d’Ulysse, cet autre grand aventurier et guerrier.
Intentions de réalisation
J'ai eu l'envie de faire un film sur la pulsion guerrière après avoir vu une série d’émissions sur de jeunes Européens partis en Syrie rejoindre Daech, alors que rien ne les y obligeait. Bien entendu, l’idéologie et le désarroi ont une grande part dans cette adhésion au pire, mais est-ce bien suffisant ? On peut y voir aussi la version moderne d’un récit plus ancien, immémorial, celui auquel les hommes de tous les temps ont eu recours pour justifier la guerre, ses meurtres, ses viols et ses pillages... Passionné depuis toujours par les films muets, il m’a paru pertinent de dérouler cette histoire par intertitres, mais à la première personne du singulier, une façon sans doute plus contemporaine d’amener la subjectivité du narrateur, dont on attendra en vain une prise de conscience quant à ce qui a été accompli.
Malgré la pandémie, ce second (petit) long-métrage den noir et blanc (67 minutes) a commencé à circuler en festivals dans la catégorie "fiction expérimentale" :
- - Gold Star Movie Awards, Newark, USA, 2021 – Best Experimental Feature
- - Falcon International Film Festival, USA, 2021
- - Auber Film Festival, Aubervilliers, France, 2021
- - VdR–Film Market, Visions du Réel, Nyon, Suisse, 2021
- - Essex DocFest, UK, 2021
- - Limelight Film Contest, India, 2021
- - Redwood Film Festival, USA, 2021
13:46 Publié dans Au jour le jour, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parce que la guerre est belle
mardi, 23 novembre 2021
Christian Campiche nous emmène à Sashalom
Nous ne retournerons plus à Sashalom est le roman d’une chronique médusée que Christian Campiche nous offre de sa Hongrie natale, avec comme toile de fond la fin de la Seconde Guerre, la mise en place du régime communiste et la guerre froide, pages tristes de l’Histoire magyare qu’on suit jusqu’à la répression de l’insurrection de Budapest en 1956. « Écoutez-moi, bande de Soviets de merde, ce que vous faites à la Hongrie, vous le payerez un jour! » crie un insurgé avant d’être fauché par la rafale de mitrailleuse d’un char soviétique. Un peu plus loin, un enfant jette un cocktail Molotov dans un tank. Un jeune soldat Mongol, guère plus âgé que le gosse, en jaillit au milieu des flammes. Le ton est donné.
À une autre époque, un célèbre poète disait déjà: « La Hongrie est un petit peuple assis au bord de l’Univers. » C’est ce sentiment qu’illustre de bout en bout cet ouvrage. Et le sujet est passionnant, porté par une plume nerveuse, pleine de tendresse et ultra-cinématographique. Écrit pour ainsi dire à l’intention de ceux qui ne connaissent pas ce fragment de la Grande Histoire européenne, ces petites histoires mettant en scène des personnages attachants se déploient entre faits réels, journalisme documentaire et fiction d'un romanesque échevelé.
À l’État, tous les coups sont permis, les plus vils, les plus abjects, les plus sanglants. Il n'y a qu'une loi, celle du plus fort, et les hauts cadres du régime n’hésitent pas de passer par une déferlante de violence sanguinaire. Même les pays occidentaux abandonnent la partie face à l’Union soviétique, allant jusqu’à interdire des livraisons d’armes aux insurgés. Et puis, il y a ceux qui restent et ceux qui partent. Ceux qui reviennent, comme dans la vie. Campiche réussit de main de maître cette descente infernale de l’autre côté du rideau de fer. Convoquant Mandelstam pour dire la perversité de Staline, ce despote qui « forge des chaînes, décret par décret », écrasant toute vie sur son passage, il nous donne à voir des personnages aux prises avec des ruminations rugissantes qui les font trouver pour finir des solutions désespérées à des problèmes sans espoir.
Dieu merci, et pour notre plus grand plaisir, le livre de Christian Campiche se clôt par un petit lexique hongrois, dans lequel on apprend par exemple que "sok puszi" (prononcer "choc poussi") signifie "je t'embrasse bien fort". Très utile au lecteur francophone, n'en doutons point. Quand je referme un livre, et Nous ne retournerons plus à Sashalom ne fait pas exception à la règle, je sens que des choses m'ont échappé, mais ce n'est pas grave, c'est même une des raisons principales pour lesquelles je ne me sépare jamais des livres, afin de pouvoir les relire.
Nous ne retournerons plus à Sashalom, Christian Campiche, Éditions La Maraude, Lausanne 2021
21:10 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 août 2021
Les marionnettes ne mentent pas, avant-première au CityClub de Pully
- • KinEst Fest 2021, Italie
- • Gold Star Movie Awards 2021, India - Best Drama Feature
- • Sweden Film Awards 2021
- • Valencia Indie Film Festival 2021, Espagne
- • RedWood Film Festival 2021, UK
20:16 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marionnettes, film
dimanche, 18 octobre 2020
Les Marionnettes ne mentent pas
Chers amis du Cinéma,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que Les marionnettes ne mentent pas est maintenant terminé et va entamer sa vie en festivals. Un tout grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à son élaboration, et sans lesquels rien n'aurait été possible!
Pour les intéressés, voici le lien vers le Press Kit du film:
PRESS KIT_Les Marionnettes ne mentent pas.pdf
Vous trouverez des images des Marionnettes sur notre site:
Et enfin, le lien vers l'excellent mini-documentaire que Karim Trabelsi a fait sur Dominique Bianchi, le marionnettiste qui a créé les poupées de Les marionnettes ne mentent pas:
L'atelier des Marionnettes sur Vimeo
16:41 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 septembre 2020
Vernissage "Volistalgie" de Sébastien Théraulaz, le vendredi 25 septembre 2020
L'image ainsi obtenue donne une signification nouvelle à ces collages photographiés selon des procédés anciens, dont le visuel inattendu n'est pas sans rappeler certaines créations surréalistes, ou encore la rêverie symboliste d'un recycleur à la fois atemporel et d'un passé-futur totalement revendiqué.
L'artiste
Sébastien Théraulaz est un créateur protéiforme qui est revenu vivre à Lausanne après avoir étudié au Art Center College of Design de Pasadena, en Californie. Il s'est ensuite installé à Montréal où il a travaillé avec des productions télévisuelles et dans la publicité tout en poursuivant en permanence ses propres recherches artistiques à travers le dessin, la photographie et les techniques mixtes.
12:24 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 juillet 2020
Festival du Passoir à St-Livres, 5 septembre 2020
Mon ami Philippe Vidon a le plaisir de vous inviter à son petit festival au lieu-dit le Passoir, à St-Livres, festival qu'il a organisé dans la grange de la famille Roy.
Les Hospices rhénans : Sur un texte de Ferenc Rakoczy influencé par les représentations bâloises de la danse de la mort, Philippe Vidon nous donne une lecture croisée avec l'auteur. Ce voyage poétique est accompagné par Nicolas Bertholet, qui injecte des notes de guitare dans un boucleur pour créer des nappes sonores psychédéliques et hypnotiques.
Le Poisson-Scorpion : Miguel Québatte reprend ici le spectacle qu’il a créé en 1999 autour du célèbre livre de Nicolas Bouvier. L'écrivain-voyageur y raconte son séjour à Ceylan, en 1955, séjour marqué par la fièvre, la rupture amoureuse et son rapport de connivence avec les insectes et la magie de l'île.
Classical Fragments : Le « Duo Synaphé », avec les deux guitaristes Dimitar Ivanov et Angela Kleger, nous propose le vernissage de leur nouvel album enregistré durant ce mois de juillet (oeuvres de J.S. Bach, Beethoven, Chopin, Rachmaninoff, Bartok) pour guitare à six et guitare à dix cordes.
Cette soirée du 5 septembre, qui se déroulera, nous l’espérons, sans trop de contraintes sanitaires, sera limitée à une « quarantaine » de personnes et sera jalonnée de moments dînatoires.
Nous vous prions lors de vos réservations d’annoncer si vous pensez apporter, en plus de votre présence, quelques boissons ou autres créations culinaires.
13:48 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 novembre 2017
Remise du Prix des écrivains vaudois
Bien chers amis,
Afin de prévoir la taille du buffet, il faudrait que les intéressé(e)s se manifestent sur le blog ou en contactant directement l'AVE comme indiqué sur l'affichette.
Je me réjouis de fêter cet événement avec vous!
01:28 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 27 avril 2017
"Avant l'oubli" - invitation à l'avant-première le 29 avril à Lausanne
20:50 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 14 avril 2017
AVANT L'OUBLI en avant-première le 29 avril à Lausanne
Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous inviter le samedi 29 avril à 17h à l'avant-première lausannoise d'Avant l'oubli, notre dernier court-métrage de fiction en partie filmé pendant la manifestation du Midnight run, sur le thème de la maladie d'Alzheimer.
13:44 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 20 août 2016
Ecrire, l’été, les pieds nus ou à l’aise dans les baskets…
13:43 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 mai 2016
Deux ateliers d'écriture sur le thème "écrire l'intime"
21:30 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 mai 2016
Dans ses mains, le dernier court-métrage produit par StrangeClouds
Un tout grand merci à Nicolas Bertholet d'avoir concocté de si bonne grâce l'affiche de notre dernier petit film! Et bravo encore à toute l'équipe, Karim Trabelsi en tête, qui a réussi à nous monter un court-métrage à la fois humain et dynamique! Tout bientôt dans vos festivals: Dans ses mains, 18 minutes, 2016.
09:08 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 mars 2016
"Ecrire l'intime" le 2 avril à Lausanne, encore un événement littéraire à la portée de tous!
Les éditions du renard par la queue ont le plaisir de vous inviter le samedi 2 avril:
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dimanche, 06 décembre 2015
LA FRONTIERE AU CINEMA, conférence le 10 décembre à Lausanne
20:30 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 novembre 2015
"Constance" et "Walnuts" ::: avant-première lausannoise
Pour ceux qui viennent en voiture, il vaut sans doute mieux se garer au parking de Montbenon, puis traverser le pont Chaudron, c'est à cinq minutes! Comme il se soit, l'entrée est libre. N'hésitez pas à amener vos amis, les proches ou la famille, ils sont les bienvenus...
11:02 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 juillet 2015
Le "non" au référendum grec ou la victoire de la démocratie sur le diable
Le prix Nobel d'économie Paul Krugman, qui avait milité pour le "non" au référendum, s'est réjoui dans un billet publié sur le site du New York Times des résultats. "Tsipras et Syriza ne sont pas les seuls gagnants : je dirais que l'Europe et l'idée européenne ont gagné gros, au moins en évitant le pire", a-t-il écrit.
"Je sais que ce n'est pas comme ça que beaucoup voient cela. Mais pensez-y : nous venons de voir la Grève s'opposer à une vile campagne d'harcèlement et d'intimidation, une tentative de terroriser le peuple grec, pas seulement pour qu'il accepte les demande des créanciers mais aussi pour qu'il se débarrasse de son gouvernement", a-t-il analysé. "Si la Grèce avait été poussée dans ses retranchements par la peur des marchés financiers, l'Europe aurait pris un chemin qui aurait sali sa réputation pour des générations", assure-t-il.
"Et si la Grèce sort finalement de l'euro ? Il y a maintenant de grandes chances que cela arrive et, dans tous les cas, la démocratie importe plus que n'importe quel arrangement monétaire."
Tout ceci pour nous rappeler que l'Union européenne (aujourd'hui représentée par la troïka France, Allemagne et Grande-Bretagne qui dicte ses lois iniques aux autres peuples) est sans conteste la plus grande régression démocratique que notre continent ait subi depuis le fascisme et les régimes communistes.
23:13 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 09 juin 2015
Walnuts (les noix), court métrage de 10 minutes, bientôt sur vos écrans...
13:45 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (1)