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dimanche, 05 juillet 2015

Le "non" au référendum grec ou la victoire de la démocratie sur le diable

 

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Le prix Nobel d'économie Paul Krugman, qui avait milité pour le "non" au référendum, s'est réjoui dans un billet publié sur le site du New York Times des résultats. "Tsipras et Syriza ne sont pas les seuls gagnants : je dirais que l'Europe et l'idée européenne ont gagné gros, au moins en évitant le pire", a-t-il écrit.

"Je sais que ce n'est pas comme ça que beaucoup voient cela. Mais pensez-y : nous venons de voir la Grève s'opposer à une vile campagne d'harcèlement et d'intimidation, une tentative de terroriser le peuple grec, pas seulement pour qu'il accepte les demande des créanciers mais aussi pour qu'il se débarrasse de son gouvernement", a-t-il analysé. "Si la Grèce avait été poussée dans ses retranchements par la peur des marchés financiers, l'Europe aurait pris un chemin qui aurait sali sa réputation pour des générations", assure-t-il.

"Et si la Grèce sort finalement de l'euro ? Il y a maintenant de grandes chances que cela arrive et, dans tous les cas, la démocratie importe plus que n'importe quel arrangement monétaire."

Tout ceci pour nous rappeler que l'Union européenne (aujourd'hui représentée par la troïka France, Allemagne et Grande-Bretagne qui dicte ses lois iniques aux autres peuples) est sans conteste la plus grande régression démocratique que notre continent ait subi depuis le fascisme et les régimes communistes.